Le "cohérisme"

L'artiste adhère au "cohérisme pictural" nouvelle approche de l'art pictural où l'étude de l'unité de l'œuvre d'art est fondamentale.

Le "cohérisme" tel que défini par Jean-Claude RABOIN, c'est bien entendu, la forme, la couleur et la structure dans leur cadre traditionnel, mais aussi et, cela est important, la vie et l'unité de l'œuvre d'art.

Bien que ce terme barbare n'existe pas dans le dictionnaire, le "cohérisme" traduit une réalité et ouvre la voie à une nouvelle méthodologie picturale. Il permet de mettre l'accent, en particulier, sur l'unité et la cohérence de l'œuvre d'art. Plus précisément, il se préoccupe de savoir comment la personnalité de l'artiste transparaît à travers ses œuvres.

Le "cohérisme" s'impose, aujourd'hui, comme un raccourci en raison de la multitude des productions artistiques contemporaines. Il s'avère être, aussi, une manière de décryptage du lien entre l'artiste et son œuvre.

Pour cela, peu importe la voie choisie par les artistes - le figuratif ou l'abstraction - le "cohérisme" apprécie la manière dont l'ensemble est exécuté. Cette appréciation écarte toute exclusion liée aux modes qui influencent singulièrement les professionnels de l'art stimulés par les prix pratiqués dans les ventes aux enchères. En effet, le marché de l'art détermine souvent ces règles et parfois à titre posthume.

Le "cohérisme" permettrait de découvrir des artistes de grande qualité, qui ignorés de leurs semblables, un temps, retrouveraient leur célébrité.

Pour ces derniers, toute individualité très bien identifiée, serait à même de révéler leur talent et, cela, sans équivoque.

CM